vendredi 2 février 2018

SUITE DE NOTRE PROGRAMME 2018

THE FAIRY QUEEN

(Hush, no more)

La trame dramatique de l’ouvrage reprend en partie « le Songe d’une nuit d’été » de Shakespeare où quatre jeunes amants Hermia, Lysandre, Helena et Dimitrius sont en quête d’un amour idéal. Ils le trouveront, après de nombreuses péripéties rencontrées durant une nuit, au cœur d’une forêt magique où se querellent, Titania, la reine des fées, et le jaloux Oberon, le roi des elfes. A l’aide d’un philtre, le lutin Puck, le valet d’Oberon, va semer le trouble, entre les couples de la pièce et des masques, avant que tout ne rentre dans l’ordre, et que triomphe l’amour véritable, fruit du respect et de la liberté de l’autre. 

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SAMSON ET DALILA DE CAMILLE SAINT SAENS

(Chœur des Hébreux) à 5'20
(Choeur des Philistins) à 1h43'50

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ORPHÉE DE GLUCK

(Chœurs) vers 5'00 et 39'10"

Ayant perdu son épouse Eurydice, Orphée pleure sa mort durant la cérémonie funèbre. Les Dieux, voyant le chagrin du jeune héros, l’autorisent à descendre aux Enfers pour qu’il aille chercher sa bien-aimée. Une seule condition lui est imposée : qu’il ne croise pas le regard d’Eurydice en remontant des Enfers. Accueilli d’abord avec hostilité par les Esprits infernaux, Orphée est guidé par les Ombres heureuses qui lui rendent Eurydice. Tous deux chantent le bonheur de leurs retrouvailles, et Orphée veille à ne pas regarder son épouse. Mais celle-ci commence à douter de l’amour d’Orphée, qui lui refuse tout contact. Tenu au silence, Orphée finit pourtant par briser le serment et témoigne son amour à Eurydice : la jeune femme s’effondre aussitôt, laissant Orphée à nouveau seul. Toutefois, grâce à l’intervention de l’Amour, ils seront bientôt – et pour l’éternité.

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LOHENGRIN DE RICHARD WAGNER

(Air des fiançailles) vers 3'30

Une jeune princesse, Elsa, est accusée du meurtre de son frère. Pour sa seule défense, elle invoque un rêve dans lequel un noble chevalier vient la laver de cette accusation infâme – et, à ce moment précis, un mystérieux chevalier apparait dans une nacelle tirée par un cygne ! Il offre de subir le jugement de Dieu en combattant pour l’honneur de la princesse et de l’épouser ensuite – à une seule condition : qu’elle ne cherche ni à savoir d’où il vient ni à savoir qui il est. Le chevalier défait rapidement l’accusateur, Telramund, épargne sa vie puis épouse Elsa au milieu d’une grande liesse populaire. Mais le vaincu, Telramund, humilié, rumine sa vengeance avec sa femme, Ortrud : tous deux vont semer le doute et l’inquiétude dans l’esprit de la princesse sur les origines du mystérieux chevalier – jusqu’à ce que celle-ci, troublée, déstabilisée, pose la question interdite. Le chevalier révèle alors son essence divine et le sens de sa mission sacrée, délivre le frère disparu d’Elsa qu’un sortilège d’Ortrud avait transformé en cygne et s’éloigne à jamais.

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LES CONTES D'OFFMANN DE JACQUES OFFENBACH


(Barcarolle)

A Munich, dans la taverne à vins de Luther – là où débute et finit l’opéra – le poète Hoffmann, flanqué de son confident Nicklausse, entame le récit de ses trois amours malheureux, dans lesquels le conseiller Lindorf a joué un rôle crucial, vêtu de trois costumes différents, tous plus diaboliques les uns que les autres. Dans la passion folle d’Hoffmann pour la poupée Olympia, Lindorf est devenu Coppélius, camelot brisant net le rêve impossible du poète. Face à la cantatrice Antonia, il a été le Docteur Miracle, charlatan maléfique dont les conseils ont foudroyé la jeune fille, et tué par là même l’amour éperdu d’Hoffmann pour elle. A Venise enfin, le magicien Dapertutto a manœuvré la courtisane Giulietta – objet des désirs d’Hoffmann – pour qu’elle obtienne de lui son reflet – autrement dit son âme. Mais Giulietta a fui, et la jalousie et le crime se sont mêlés à cette histoire sordide, funeste une fois de plus.

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LA FILLE DE MADAME ANGOT DE CHARLES LECOCQ


(Chœur des conspirateurs)

Sous le Directoire, la France respire à nouveau, après les massacres à la guillotine de la Terreur. Clairette Angot, orpheline de la célèbre mère Angot, des Halles de Paris, a été élevée dans un pensionnat chic, aux frais des marchands des Halles. On lui a trouvé un mari, le coiffeur Pomponnet, mais elle préférerait de beaucoup le chanteur des rues Ange Pitou, un royaliste qui fait des chansons contre la République. Pour empêcher son mariage, Clairette chante une chanson défendue, et obtient ainsi d’être envoyée en prison. La chanson était dirigée contre Mlle Lange, une actrice qui est à la fois la favorite du Directeur Barras et la bonne amie du banquier Larivaudière. Cela ne l’empêche pas de conspirer, elle aussi, et de protéger secrètement Ange Pitou, sans qu’il s’en doute. Elle fait venir Clairette, pour savoir qui chante contre elle. À leur grand plaisir, les deux femmes se reconnaissent : elles étaient amies de pension. Lange convoque aussi Ange Pitou, qu’elle aime, sans savoir qu’il est en fait l’amoureux de Clairette. Elle flirte avec lui. Le soir, les conspirateurs se réunissent chez Lange, mais de soupçonneux soldats républicains encerclent l’hôtel. Il ne reste plus à Lange qu’à simuler un bal de noces, avec Pitou et Clairette en fiancés. Mais Clairette découvre le double jeu de Pitou. Pour se venger, elle fait venir toute la Halle dans un bal populaire, où elle convoque Lange et Pitou en leur écrivant une fausse lettre, sous les noms respectifs de Pitou et de Lange. Le pot aux roses se découvre, Pitou et Lange sont démasqués : fureur de Larivaudière, embarras de Lange et de Pitou. Mais les choses s’arrangent : Larivaudière doit ménager Barras, Clairette, entre le volage Pitou et le brave Pomponnet, se décide en faveur de ce dernier. Mais Pitou espère bien, qu’un jour, « elle fera comme sa mère ».


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